Cet article a étudié l'impact des métaux lourds et des hydrocarbures des égouts sur la diversité de la méiofaune. Ces contaminants terrestres proviennent généralement des eaux usées industrielles, mais leur danger est aggravé en combinaison avec les eaux usées. Cette étude a échantillonné des sites à différentes distances des conduites d'évacuation des eaux usées dans plusieurs directions afin de déterminer l'impact des différents modèles de dilution sur la méiofaune. L'hypothèse selon laquelle la diversité et l'abondance seraient influencées par les perturbations, mesurées à proximité de la pollution, ne s'est pas révélée statistiquement significative. Les égouts ont présenté des données incohérentes, bien que la relation positive connue entre les nématodes et les eaux usées soit présente. Cela est probablement dû à la tolérance des nématodes aux métaux lourds et peut ne pas être indicatif de leur tolérance à la pollution des eaux usées. Cette étude attire l'attention sur la nécessité de mieux comprendre comment les multiples sources de pollution d'origine terrestre interagissent pour influer sur les menaces pesant sur l'environnement marin. La méiofaune peut être utilisée comme bioindicateur de pollution dans l'océan grâce à de simples mesures d'observation.

Auteurs : Bertocci, I., A. Dell'Anno, L. Musco, C. Gambi, V. Saggiomo, M. Cannavacciuolo, M. Lo Martire, A. Passareli, G. Zazo et R. Danovaro
Année: 2019
Voir l'article complet

Science de l'environnement total 655 : 1218-1231. doi:10.1016/j.scitotenv.2018.11.121

Translate »