La maladie des récifs coralliens est difficile à gérer, et cette étude a exploré l'efficacité des réserves sur la promotion de la santé des coraux. Il est entendu que les activités humaines, en particulier la surpêche, sont préjudiciables aux coraux. Les réserves marines sont un outil de gestion pour lutter contre la surpêche. Cette étude a comparé la réponse des coraux aux facteurs de stress aigus et chroniques à l'intérieur et à l'extérieur d'une zone protégée de la Grande Barrière de Corail dans les réserves. Moins de maladies ont été trouvées dans la réserve par rapport à l'extérieur de la réserve. Cela est probablement dû à la minimisation des dommages causés aux coraux à l'intérieur des réserves où la pêche n'est pas autorisée. Les dommages physiques et les dommages aux tissus réduisent la résilience des coraux et entraînent une plus grande occurrence et des maladies graves. Cependant, la pollution, en particulier par le ruissellement, et la mauvaise qualité de l'eau ont entraîné des cas similaires de maladies coralliennes à l'intérieur et à l'extérieur des limites de la réserve. Ce résultat suggère que la qualité de l'eau est une menace sérieuse pour la santé des coraux, y compris l'enrichissement en nutriments et l'hypoxie, mais surtout la prolifération d'algues. Le stress combiné de la diminution de la qualité de l'eau et des dommages physiques entraîne probablement une prévalence plus élevée des maladies en dehors des réserves, mais les sédiments fins et les agents pathogènes présents dans le ruissellement menacent également les coraux dans les réserves. Les perturbations environnementales, ainsi que la proximité de la pollution d'origine terrestre, doivent être prises en compte lors de la détermination de l'emplacement des réserves marines, car elles sont importantes pour la protection et le renforcement de la résilience des récifs coralliens. Cette étude appelle également à l'examen de la conservation terrestre pour soutenir le succès des réserves marines à proximité et reconnaît la nécessité de continuer à étudier les activités qui élèvent ou modèrent la maladie.
Auteurs : Lamb, JB, AS Wenger, MJ Devlin, DM Ceccarelli, DH Williamson et BL Willis
Année: 2016
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Transactions philosophiques de la Royal Society B 371 : 20150210. doi : 10.1098/rstb.2015.0210